Ces vitamines sont à juste titre appelées les superstars du culturisme. Après tout, peu importe ce que les champions de renom pensent d’eux-mêmes, ce sont les vitamines qui démontrent leur puissance inouïe sur les podiums de compétition.
Cobalamine (vitamine B12).
La principale signification de cette vitamine pour les culturistes est qu’elle a un effet direct sur la croissance musculaire, car elle participe aux processus de métabolisme des protéines et de synthèse des acides aminés. En outre, il stimule la production d’énergie dans le corps. Tout aussi important est le fait qu’il soutient les cellules nerveuses de la moelle épinière, qui régissent la gestion générale des muscles du corps. Cette vitamine ne se trouve que dans les produits animaux tels que le foie, le bœuf, la viande de poulet, les œufs, le fromage blanc et le poisson. Selon certains nutritionnistes, la consommation de pain blanc, en particulier de pain à la levure, nuit à l’absorption de la vitamine B12. C’est pourquoi il est recommandé aux culturistes de ne manger que du pain noir sans levain, ou même de passer du pain aux céréales.Un excellent analogue est le peptid – Aicar
Biotine (vitamine H)
Cette vitamine est essentielle pour le métabolisme des acides aminés, ainsi que pour les processus qui fournissent de l’énergie aux muscles. Une carence en biotine est souvent la raison d’une croissance lente de la masse musculaire. Des carences peuvent se produire en raison d’une habitude courante chez les culturistes de manger des œufs crus. L’intestin humain se lie à un autre composé du blanc d’œuf, l’avidan. Le résultat est un composé difficile à digérer, ce qui rend la prise de biotine inutile.
Riboflavine (vitamine B2)
Les scientifiques ont découvert un lien très fort entre la masse musculaire et l’absorption de la vitamine B2. La riboflavine joue un rôle dans le métabolisme des protéines. Des études ont montré que toutes les activités sportives entraînent une augmentation de la consommation de vitamine B2. Les sportifs professionnels doivent donc toujours prendre un supplément de vitamine B2. Les œufs, le foie, le sarrasin et les flocons d’avoine sont de bonnes sources de riboflavine.
Vitamine A
La vitamine A est une vitamine importante pour les culturistes, car elle participe au processus de construction de nouvelles cellules musculaires. Il est clair qu’une carence en vitamine A peut réduire à néant la récupération post-entraînement. La vitamine A détermine le taux et la quantité de production de glycogène dans l’organisme. Il détermine donc non seulement la densité et le volume musculaires, mais aussi la capacité potentielle du culturiste à effectuer des entraînements de haute intensité et exigeants en énergie. Un énorme problème réside dans le fait que cette vitamine n’est bien absorbée que sous sa forme naturelle. Les pilules et les gélules ne sont pas d’un grand secours. Cependant, à l’heure des conserves et des aliments stockés depuis longtemps, il est presque impossible d’obtenir l’apport journalier en vitamine A avec les aliments. En effet, la vitamine A est facilement détruite par l’air, le soleil et les acides. Par conséquent, un culturiste doit délibérément enrichir son alimentation avec des aliments à forte teneur en vitamine A : foie, crème, fromage et huile de poisson.
Vitamine E
Des doses accrues de vitamine E sont largement utilisées dans les sports modernes pendant les périodes d’entraînement de choc. Des doses accrues de vitamine E sont largement utilisées dans le sport pendant les périodes d’exercices de choc. La vitamine E est également un important régulateur du métabolisme des protéines dans les muscles, et affecte le fonctionnement normal des glandes sexuelles. Ces glandes fournissent continuellement au culturiste l’hormone la plus importante du corps : la testostérone.
Niacine (vitamine BZ)
Cette vitamine participe à 60 processus métaboliques, visant à la production d’énergie. Dans le passé, on pensait que la prise de suppléments de niacine était indispensable pour un culturiste, mais aujourd’hui l’opinion a changé. Il s’avère qu’en cas de carence aiguë en niacine, l’organisme peut la synthétiser lui-même à partir d’un acide aminé appelé tryptophane. Il fut un temps où la niacine, sous la forme d’une préparation appelée « acide nicotinique », était utilisée par les professionnels à la veille de défiler. Une forte dose du médicament manifeste des vaisseaux sanguins, et le concurrent semble donc plus résistant. La niacine ne doit pas être prise à forte dose (50-100 mg) pendant l’entraînement pré-compétition. La niacine bloque et empêche presque complètement la combustion des graisses sous-cutanées.
Vitamine D
La vitamine D contribue à l’absorption du calcium et du phosphore, deux micronutriments essentiels à la contraction musculaire. Une carence en vitamine D entraîne une perte de force et d’endurance. La vitamine D est produite par l’activité propre de l’organisme lorsque la peau est exposée aux rayons du soleil, principalement au spectre ultraviolet. Une légère baignade à la plage est censée améliorer les niveaux d’énergie. Des études ont montré que l’exposition artificielle aux UV de haltérophiles dans un banc solaire augmente les performances de 4 à 5 %.
Thiamine (vitamine B1)
Cette vitamine est cruciale pour les bodybuilders, car elle est indispensable au métabolisme des glucides. Si l’organisme manque de thiamine, les glucides consommés ne peuvent être digérés. Les acides lactique et pyruvique, produits toxiques du métabolisme intermédiaire des glucides, s’accumulent dans l’organisme.
Pyridoxine (vitamine B6)
Les sportifs ont un besoin accru de pyridoxine, car elle participe à tous les processus de croissance des tissus protéiques, surtout dans les muscles.
Les meilleures sources de cette vitamine sont naturelles. Ils comprennent la levure de bière, le foie, le fromage blanc, le chou, les pommes de terre, les pois et le sarrasin.
Vitamine C
Cette vitamine est le « roi » de la « masse » musculaire. La vitamine C est essentielle à la digestion des protéines alimentaires et à la synthèse de nouvelles structures protéiques, notamment dans les muscles. La vitamine C est un puissant stimulant de l’anabolisme musculaire. Cependant, les bodybuilders doivent l’utiliser avec prudence. Cette vitamine est synthétisée par l’organisme. Le corps synthétise lui-même la vitamine C, et un apport excessif de vitamine C dans l’alimentation peut bloquer sa propre production, de la même manière que cela se produit avec les hormones sexuelles lors de la prise d’hormones artificielles (stéroïdes).